Le gaz naturel nous permet de cuisiner, nous chauffer ou également utilisé pour nos équipements sanitaires, c’est pour cela qu’il est l’une des énergies les plus utilisées en France. Il est formé à partir de l’altération de matières organiques qui se trouvent sous la terre ou à l’intérieur des sols marins. Mais alors pourquoi choisir le gaz naturel pour son habitat ? Quels sont ses avantages ? Et quels sont ses inconvénients ?

QUELS AVANTAGES POUR LE GAZ NATUREL ? 

Le premier avantage est l’économie. En effet, le gaz naturel est l’une des sources d’énergie les moins chères du marché. Du coup, de nombreux Français se sont intéressés à cette énergie fossile. En effet, son fonctionnement coûte moins cher que les autres sources d’énergie (électricité, propane, mazout, etc.).
Chauffer votre maison au gaz naturel vous assurera d’importantes économies d’énergie. De plus, le prix du gaz au kWh est déterminé en fonction de la zone tarifaire de votre logement. Il est également fixé en fonction de la catégorie de consommation et du coût du tarif prescrit.
Outre les économies d’énergie, le gaz naturel présente des avantages pratiques. En fait, il est raccordé directement à votre maison. Grâce à ce système, la collecte, le traitement, l’emballage et la livraison du produit final au client deviennent inutiles.
Un autre attrait du gaz naturel est qu’il aide à protéger l’environnement et à respirer un air plus pur. Cela signifie qu’il émet moins de polluants dans l’atmosphère que les autres types de combustibles fossiles. Par exemple, en termes de production d’électricité, il produit jusqu’à 60 % de CO2 en moins que le charbon.
Un autre avantage est que ce combustible fossile convient à différents types de maisons. C’est un excellent choix tant pour les projets de construction (maisons neuves) que pour les rénovations. De plus, lors de la rénovation d’une maison, l’utilisation du gaz naturel peut contribuer à améliorer sa performance énergétique.

QUELS INCONVÉNIENTS POUR LE GAZ ?

Le principal inconvénient du gaz naturel est qu’il est limité car il s’agit d’un combustible fossile. De plus, il est rarement trouvé. En effet, ce gaz est enfermé dans un nombre limité de gisements. Les estimations des réserves vont de 55 à plus de 200 ans.

Tout dépend de la technique d’extraction appliquée. Cela dit, l’émergence constante de nouveaux outils et technologies simplifie l’extraction des gisements. Un autre inconvénient est que la plupart du gaz naturel provient de formations géologiques conventionnelles.

Le processus d’extraction d’énergie est alors facilité. Cependant, ces sources sont maintenant difficiles à trouver. Cela vous oblige à utiliser des ressources non conventionnelles pour obtenir des quantités suffisantes de gaz.

De plus, c’est une source d’énergie non renouvelable. Cela signifie qu’il est épuisé. Les réserves de gaz naturel permettent l’extraction jusqu’en 2070. Au-delà de ses prévisions nous devrions faire importer ce gaz. 

De plus, le gaz naturel, tout en étant le combustible fossile le plus propre, émet également des oxydes d’azote et des gaz à effet de serre. Les impacts environnementaux négatifs peuvent être graves, tels que le changement climatique et le réchauffement climatique.

Un autre problème est que ce combustible fossile est difficile à stocker et à transporter. En fait, il a quatre fois le volume d’essence. Par conséquent, un espace de stockage approprié est nécessaire. Cela entraînera des frais supplémentaires.

De plus, le traitement du gaz naturel est un processus long. Bien faire les choses prend du temps et du travail. Cette étape est nécessaire avant de pouvoir utiliser ce combustible chez vous ou de le mettre sur le marché.

COMMENT CHOISIR MON FOURNISSEUR DE GAZ ?

Les meilleurs fournisseurs de gaz naturel ne sont pas les mêmes pour tous les consommateurs. Le service rendu, le type d’énergie fournie, le prix du gaz ou encore la qualité du service client sont autant de paramètres importants. En ce qui concerne le coût par kWh de gaz naturel, il varie d’un fournisseur à l’autre. Choisir le bon prix est crucial car il déterminera le coût de votre consommation.

Un autre critère de base concerne le type d’offre. La question est de savoir s’il s’agit d’un taux indexé ou d’un taux fixe. En choisissant une offre de prix indexée, c’est-à-dire un prix inférieur, le coût sera inférieur au prix indiqué.

Le choix du fournisseur dépend également de la composition du gaz naturel ou de la consommation quotidienne d’énergie. Pour ces derniers, il est basé sur vos dépenses énergétiques quotidiennes (cuisine, chauffage, etc.). Aussi, choisissez votre fournisseur de gaz en fonction de la qualité du service client.

Aussi, pour certain, le biogaz vert est à 33 %. Il s’agit de déterminer et de répondre correctement à nos questions. Le fournisseur se doit de fixer ses horaires en fonction de votre rythme de vie. 

OU EN SONT LES STOCKS DE GAZ EN FRANCE ?

La France n’a jamais eu de stocks de gaz naturel aussi importants. Mercredi 18 janvier, le gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz a annoncé que dans les prochaines semaines ils devront vidanger « légèrement » pour se conformer aux « contraintes techniques ».

Les réserves sont comme du lait en feu depuis l’été et ont été « vitales » pour passer l’hiver car les craintes sont désormais à court d’essence en Russie depuis près d’un an depuis le début de la guerre en Ukraine. Avant le conflit, le gaz russe représentait 17 % de la consommation française de gaz.

Le pays a dû se tourner l’an dernier vers le gaz naturel acheminé depuis la Norvège via des gazoducs et le gaz naturel liquéfié (GNL) acheminé par navires pour faire le plein de ses réserves et participer aux approvisionnements depuis l’Europe, notamment le gaz allemand, très dépendant de la Russie.

Avec ces « approvisionnements soutenus », les stocks ont été épargnés en France grâce à « des températures modérées jusqu’à mi-novembre » et des efforts de réduction de la consommation, se traduisant par une « baisse de la consommation » de 12,8% entre le 1er août et le 15 janvier. A tel point que GRTgaz considère le « risque d’insuffisance de volumes de gaz » comme « très improbable » pour la suite de l’hiver français, avec un « risque résiduel de quelques jours » subsistant même avec un froid extrême et un réapprovisionnement de production de gaz réduit au goût.